Tout amateur de whisky, même débutant, a forcément déjà entendu quelque part cette petite phrase : « Mais oui, vous pouvez déguster votre whisky de la manière de votre choix, il n’y a pas de règles ». Puis, dans un second souffle, mais un peu moins fort, « cependant, pour vraiment apprécier ce breuvage, il faut… ».
En effet, qu’on le veuille ou non, il y a des lois dans le monde du whisky, et elles sont toutes faites pour être transgressées. C’est ce qu’explique Christine Lambert, spécialiste du spiritueux et chroniqueuse pour différents sites internet, dans son livre « Tu ne mettras point de glaçons dans ton whisky ».
Avec malice, humour et une véritable expertise, l’auteure détaille les 365 lois pour mieux connaître le malt, lutter contre les idées reçues et au final, boire son verre de whisky de façon optimale. Mais méfiez-vous : certaines règles sont contradictoires…
Vous souhaitez devenir vous aussi un puriste de l’alambic ? Voici quelques règles sur le whisky issues de « Tu ne mettras point de glaçons dans ton whisky ».
Par exemple, il n’est pas rare que les distilleries utilisent des ex-fûts de rhum, de cognac ou de vin pour permettre la maturation et l’affinage du malt. Mais, en Écosse, terre de prédilection du spiritueux, un fût est formellement interdit, celui qui a contenu du Calvados. Jugé « anti-traditionnel », le Calvados est donc un peu l’ennemi officiel du whisky.
Autre petite coutume locale : pour éviter que l’on retrouve leur boisson dans des maisons de négoce, les établissements de production écossais ont pris l’habitude, avant de vendre ou d’échanger des fûts, de les « teaspooner » : ils ajoutent ainsi une cuillère de whisky d’une seconde distillerie, pour que le fût devienne un assemblage, invendable en tant que single malt.
Enfin, une dernière information : si tous les scotches s’appellent « Glen… », c’est parce que le mot veut dire « vallée étroite » en gaélique, lieu idéal pour cacher les distilleries. Le reste des secrets sont dans le livre !